HABITATS

 

Code CORINE

 

1          :  Habitats littoraux et halophiles

2          :  Habitats aquatiques non marins

3          :  Landes, fruticées, fourrés, pelouses, prairies et savanes

4          :  Forêts

5          :  Tourbières et marais

6          :  Rochers continentaux, éboulis et sables intérieurs

8          :  Terrains agricoles et paysages artificiels

 

1. Habitats littoraux et halophiles

Ces habitats rassemblent les formations  côtières du nord de la Guyane, les plages de sable, les rochers littoraux et tous les stades de la mangrove.

La Pointe Isère forme l'extrémité nord-ouest de la Guyane française.

Photo : Plage de sable et rocher de Montravel, île de Cayenne.

2. Habitats aquatiques non marins

Les fleuves et rivières de Guyane sont entrecoupés de rapides qui rendent la circulation en pirogue difficile. Certains sauts sont d'une morphologie complexe, avec de nombreux chenaux et bistouris. Les forêts des îlots de sauts ont un caractère hygrophile accentué, avec des manchons de mousses autour des troncs comme dans les forêts d'altitude.

Les Abattis Cottica constituent un ensemble de sauts, de chenaux et d'îlots particulièrement complexe sur le Maroni.

Sur le haut Maroni, appelé également Litani, la morphologie des sauts des fleuves péri-amazoniens montre ce que devait être nos grands fleuves européens il y a quelques centaines d'années.

3. Landes, fruticées, fourrés, pelouses, prairies et savanes

Les savanes de Guyane présentent de nombreux aspects parfois difficile à distinguer. Elles se répartissent en fonction de leur composition floristique (savane herbacée ou arbustive, savane à Cypéracées, etc.) de leur hygrométrie (inondation plus ou moins longue) et de leur substrat (sable gris, argile, etc.).

4. Forêts

La forêt guyanaise occupe 90% de la superficie de ce territoire. Elle rassemble plus de 3500 espèces de plantes à fleurs et de fougères, dont 1200 espèces d'arbres.

5. Tourbières et marais

Le nord de la Guyane est constitué en grande partie d'immenses marais souvent impénétrables, comme la Plaine de Kaw.

6. Rochers continentaux, éboulis et sables intérieurs - les inselbergs

La Guyane française est parsemée de "Roches", affleurements de l'ancien socle granitique. Ces "Roches" peuvent être de grande taille, ce sont alors des inselbergs qui atteignent parfois 500 m de hauteur. Dans la zone côtière, des inselbergs de taille modeste porte une végétation xérique au milieu des savanes et des marais.

 Les Tumuc-Humac : Le Point de trijonction, borne frontière entre la Guyane française, le Suriname et le Brésil, est situé sur un inselberg du massif des Tumuc-Humac à l'extrême sud-ouest de la Guyane.

8. Terrains agricoles, les paysages artificiels - les habitats anthropiques

Les habitats anthropiques, les milieux fortement modifiés par l'homme, sont peu répandus en Guyane. Outre les bourgs et villages, l'homme n'est intervenu que dans des abattis en forêt et par des routes et des pistes.
Le bourg de Cayenne comporte de très nombreux jardins. Les abattis sont fréquents près de toutes les zones habitées.
La description des habitats se base en grande partie sur l'article suivant :

Granville, J.J. de, 2002. Milieux et formations végétales de Guyane. Acta Botanica Gallica 149 (3) : 319-337.